Berlin XVIII – Episode 2

19h30, l’inspecteur MOLDOVAN est toujours au bureau, fumant son cigare. Quelle journée. Il s’est retrouvé obliger de travailler. Et les journées qui vont suivre s’annoncent complexe. Pourquoi KUNIN l’a-t-il obligé à intervenir sur cette prise d’otage. Et puis, deux personnes dans les cellules vont devoir être interroger. Enfin… Cela attendra demain.

Le lendemain matin, 8h, MOLDOVAN arrive au bureau, à peine s’est-il installé que le capitaine KRIEGEL frappe à sa porte accompagné de deux autres personnes que l’inspecteur n’a jamais vu. Le capitaine présente rapidement le Koss SAHIN et la Richter THORBJORN, annonce qu’ils viennent d’être affectés à la section D avant de repartir aussi vite sans plus d’explications.

Quelques présentation s’imposent. Alicia THORBJORN est une magistrate « de rue ». Au plus proche des crimes et de la police, elle va jouer le rôle d’intermédiaire entre les juges et les policiers. Blonde, grande et plutôt athlétique, elle a une quarantaine d’année. Aylan SAHIN quant à lui, est un Turkish, récemment muté dans le quartier XVIII, il vient d’être affecté la section D car il a une réputation de bon enquêteur, malgré un gros loupé dans sa carrière. Mais il reste assez discret sur ce qui s’est passé.

NORWAY arrive à ce moment là tandis que l’officier MOLDOVAN fait appeler Wulf RICHTER mais ce dernier n’est pas présent, apparemment, il est malade. Après un rapide résumé de l’affaire en cours, Sergei MOLDOVAN sépare son équipe en deux. Lui et SAHIN retournent sur les lieux de la prise d’otage, au garage Repar’Vitz tandis que THORBJORN et NORWAY restent au poste afin de mener l’interrogatoire des deux criminels : Maras MERMAN et Velli ATON.

Dans la salle d’interrogatoire du 3ème étage, alors que Alicia et Bergen attendent qu’on leur amène MERMAN, un homme en costume et cravate entre et s’annonce comme étant l’avocat de M. MERMAN. Maras MERMAN est un jeune homme de 25 ans, faisant ses études à l’école privée HAVEL et est le fils d’un diplomate et par conséquent ne peut être condamné ou même détenu. Bien évidemment, une immunité diplomatique accompagnée d’un avocat facturé à l’heure ne débouche sur rien si ce n’est un peu plus de frustrations. Pendant le même temps, dans les cellules du commissariat, ATON se réveille en suant, se lève et tombe raide mort la bave aux lèvres…

De leur côté, MOLDOVAN et SAHIN arrivent au garage. La brigade scientifique n’est pas encore passé et deux policiers s’ennuient en gardant les lieux. L’inspecteur et le policier commence à chercher des indices et c’est très rapidement que MOLDOVAN trouve une adresse, griffonnée sur un bout de papier, dans une des poches de la veste d’un suspect. Après plusieurs minutes de recherches, nos deux policiers ne trouvent rien de plus, il faudra laisser faire la scientifique et ses outils high-tech pour espérer avoir plus de résultat. Ils rentrent donc au commissariat.

L’inspecteur MOLDOVAN et SAHIN arrivent au commissariat, pour découvrir que leur 1er témoin est libre de partir quand il le veut et qu’il n’a rien dit, et que leur deuxième témoin est mort dans sa bave dans les cellules du bâtiment. Ils décident d’aller au centre de sécurité du commissariat et de visionner les enregistrements vidéos des cellules depuis la veille. Mais même après plusieurs heures de visionnage, rien. Personne ne s’est approché du SDF, ce qui veut donc dire que la substance était probablement déjà dans son organisme avant qu’il soit amené dans les geôles. THORBJORN décide donc de signer une autorisation d’accélération de procédure de l’autopsie du défunt ATON.

L’autopsie ne donnera pas grand chose, tout juste nos enquêteurs apprendront que le SDF est effectivement mort d’une overdose mais la substance est inconnue. Un peu plus tard dans la journée, les policiers apprendront que Leopold MILKOVSKI – le camé qui a failli tabassé NORWAY – a aussi cette substance dans son corps. MOLDOVAN, de son côté, appelle Greg MILLER et Simon UMAR – les deux mécaniciens qui ont été pris en otage – et leur donne rendez vous le lendemain matin au commissariat pour leur poser des questions complémentaires. Pendant ce temps, NORWAY, SAHIN et THORBJORN cherche des informations sur les deux preneurs d’otage (Leopold MILKOVSKI et Kruger WALTZ) dans les archives du commissariat. Rapidement, ils trouvent un lien entre les criminels. MERMAN et WALTZ sont tout deux membres de l’école HAVEL et que MILKOVSKI est inscrit au Centre Seconde Chance, un centre de « réhabilitation ». Ce centre est en partie financé par l’école et collabore avec elle, notamment avec des « échanges » d’élèves. Il n’en faut pas plus aux enquêteurs pour décider de se rendre sur place.

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Pour pouvoir rentrer dans le centre et interroger les encadrants il faut une autorisation d’un juge, et même les pouvoirs de notre magistrat de rue ne suffiront pas. D’ailleurs, THORBJORN tente de joindre le juge MEYER et celui-ci refuse clairement de fournir un mandat pour le Centre Seconde Chance sans une raison valable, vraiment valable. Apparemment, le centre accueille des enfants de diplomates et célébrités et le juge ne souhaite pas créer de polémique ou de scandale. Il est temps de rentrer, la journée touche à sa fin.

Le lendemain, routine matinale de l’inspecteur MOLDOVAN et toute l’équipe est prête à continuer l’enquête. Alors que les policiers échangent et réfléchissent ensemble, MOLDOVAN se demande si Greg MILLER est arrivé au poste comme convenu la veille au téléphone. Il appelle la réception et apprend que personne ne s’est présenté sous ce nom. Il décide donc d’aller directement chez cette personne.

Une vingtaine de minutes plus tard, devant la porte de l’appartement minable de Greg MILLER, les policiers trouvent la porte ouverte et décident d’entrer. A l’intérieur, le cadavre du témoin gît sur le lit miteux, la bave aux lèvres. A peine le légiste prévenu que MOLDOVAN reçoit un appel du central de police, il y a eu un assassinat dans la rue, et la victime n’est autre que le fils du diplomate, Maras MERMAN.

Voilà vraiment une journée de merde qui s’annonce mais heureusement, cette fois-ci, personne n’est à jeun.