Berlin XVIII – Episode 6
Tout le monde rentre chez soi, prenant une nuit de repos bien méritée après une journée si agitée. Mais la détente sera de courte durée. Alicia, notre juge de terrain, est bien embêtée. Elle doit un service à BOUBACAR, empêcher Alexei CHEK d’être libéré par le juge MEYER, quelle que soit la façon de s’y prendre, CHEK ne doit pas redevenir un homme libre. Elle décide donc de mettre ses amis policiers de la brigade D au courant. Ceux-ci ne sont pas très heureux d’apprendre que la richter à conspirer avec l’ennemi mais ne la laisse pas tomber. Ils pensent comme elle que le juge MEYER cache quelque chose d’important et pensent que ce CHEK pourra les renseigner. Un plan est donc mis en place.
Le plan de la richter et des policiers est simple, CHEK doit arriver le lendemain matin au commissariat dans un fourgon cellulaire, l’inspecteur MOLDOVAN et SAHID vont donc l’intercepter en prétextant qu’ils sont chargés de l’escorter dans le bureau du juge MEYER. Alicia quant à elle va tout faire pour retarder le juge tandis que RICHTER et NORWAY seront dans une voiture prêt à amener le détenu dans un motel afin de l’interroger.
Tout se passe presque comme prévu, seul Alicia est un peu à la peine pour retenir le gros juge MEYER dans son bureau, ce dernier voulant escorter lui-même le prisonnier. La juge ne trouve rien de mieux que de faire un croche-pied au juge dans l’escalier avant de s’excuser et de l’aider jusqu’à la sortie du commissariat. Cette prise de risque aura été payante puisque nos 4 autres policiers ont réussi à « enlever » le chimiste.
Arriver au motel, le chimiste Oslav est installé et attaché à la seule chaise de la chambre. L’interrogatoire commence…
Alexei CHEK est le chimiste du gang de Oslav, ce qui explique pourquoi BOUBACAR veut s’en débarrasser, il fait parti du gang rival et si une petite juge peut se charger de cette sale affaire, cela l’arrange bien. D’ailleurs, en parlant de BOUBACAR, Alicia THORBJORN décide de l’appeler pour lui dire que c’est bon, ils détiennent le chimiste. BOUBACAR annonce qu’il sera là dans une vingtaine de minutes. Malheureusement, cela ne sera pas suffisant pour obtenir toutes les informations souhaitées. BOUBACAR arrive et tue de sang froid le chimiste attaché à sa chaise. Tout le monde quitte la chambre du motel pensant que tout sera rapidement oublié. Après tout, ils n’ont pas donné leurs vrais noms et il n’y a pas de caméras.
De retour au commissariat, la journée peut continuer. Les policiers décident d’aller explorer la piste du bar des 3 aiglons. Indice obtenu pendant l’interrogatoire du clerc du juge, M. LeBOEUF.
Le bar des 3 aiglons est situé dans un quartier résidentiel contrôlé par le gang des Stalingrad Kids, les Oslavs. Deux hommes armés montent la garde à l’entrée mais ils n’empêcheront pas nos policiers d’entrer. A l’intérieur, un barman, deux hommes armés à une table et une odeur horrible. Rapidement, la situation dégénère et on passe à deux doigts d’une fusillade rangée. Heureusement, pendant que SAHID et MOLDOVAN tiennent en respect le barman, RICHTER lui découvre une petite pièce au fond du bar. Dans cette pièce, de la drogue, de l’argent et une carte du quartier XVIII de Berlin. Sur cette carte sont entourés plein de lieux. Après quelques questions « gentiment » posées au Barman, les policiers apprennent qu’ils s’agit des lieux de production de la drogue des Turkish, le gang de BOUBACAR. Un lieu précis attire l’attention de RICHTER, le garage REPAR’TOU. Direction le garage où tout a commencé.
Les policiers investissent le garage et cherchent. Ils ne trouvent rien. Pas étonnant, la brigade scientifique a tout passé au crible. Mais au bout d’un moment, un bruit se fait entendre. Le bruit à l’air de venir du sous-sol mais les policiers ne savent pas comment s’y rendre. SAHID décide de sortir du bâtiment et de chercher dans le quartier, il doit y avoir un moyen d’entrer. Et effectivement, au bout que quelques centaines de mètres, le koss trouve une entrée. Il prévient ses collègues et tous descendent au sous-sol.
Nos policiers ouvrent une porte et se retrouvent devant une scène pour le moins surprenante. Un énorme laboratoire de drogue et, plus surprenant, le corps d’un homme allongé à côté de deux mallettes remplies de billets. Rapidement, les policiers identifient l’homme, il s’agit de Hans KUNIN, le frère de Elmunt KUNIN, le politicien ayant créé la section D. En fouillant le corps, les policiers trouvent un carnet avec plein d’informations intéressantes sur les personnes impliquées dans ce traffic. Le commissaire MON, le juge MEYER et bien évidemment les KUNIN. Un bruit de porte qui claque retentit derrière, il s’agit du commissaire Keller MON. Conscient qu’il ne pourra pas se justifier, il panique et leur propose de garder le silence sur cette affaire en échange de l’argent des mallettes, près de 4 millions d’Euromark. Malgré quelques échanges de regard, nos policiers sont tous d’accord, ils ne sont pas des pourris et ils appellent le SAD.
Encore une longue nuit …
Epilogue : Nos chers policiers ont obtenus une bonne prime ainsi qu’une promotion. Le juge Meier à été défait de ses fonctions et l’un des plus gros procès de Berlin XVIII vient de débuter. Franck LeBoeuf, le clerc du juge, a passé un accord avec les autorités afin de grandement réduire sa peine. Le commissaire MON s’est suicidé la nuit même. Le politicien KUNIN a évidemment perdu la face et par là même les élections, il restera en politique mais a perdu la plupart de ses soutiens et de son influence.
BOUBACAR n’a jamais été inquiété par la police ou la justice. La Salamandre n’a jamais été retrouvé.