Berlin XVIII – Episode 5

Un coup de feu retentit, c’est le clerc du juge qui tire au travers de son holster sur NORWAY, pour se libérer et tenter de fuir, action réaction, œil pour œil dent pour dent, NORWAY attrape son arme pour ouvrir le feu. De son côté, MOLDOVAN se jette sur LeBOEUF et le tacle violemment afin de le maîtriser. Tout cela est bien évidement filmé par une caméra de presse. RICHTER quant à lui, malgré le bordel, n’oublie pas de récupérer la mallette.

Tout le monde est ramené au poste. Pendant le trajet, le clerc du juge propose ouvertement et devant toute l’équipe d’abandonner les charges en échange de la moitié du contenu de la mallette.

De retour au commissariat, tout le monde est reçu froidement par le SAD, les bœufs-carottes. Apparemment, les rapports remis par le chef MOLDOVAN ne sont pas tous très corrects, prévis ou complets. De plus, le SAD soupçonne le koss SAHIN d’être le tueur en série connu sous le nom du « tueur aux rousses ».

Ne se laissant pas intimider par cette mascarade et sûr de lui, MODOVAN continue son travail et se lance dans les interrogatoires. RICHTER interroge SOPHIE, la bibliothécaire pendant que le chef et SAHIN s’occupent du clerc du JUGE, M. LeBOEUF, ayant convenu d’employer la technique du bon flic/mauvais flic.

Pendant l’interrogatoire, l’alarme incendie retentit, tout le monde évacue dans un calme relatif, les policiers étant entraînés pour garder leur calme, seul l’étage des interrogatoires est beaucoup plus mouvementé. En effet, la peur de brûler vif enfermé et innocent dans un poste de police prend le dessus pour certaines personnes. En sortant de la salle d’interrogatoire avec le Clerc, coup de chance ou expérience, SAHIN regarde à contre courant et identifie nul autre que Samantha TERRO déguisée en policière, prête à ouvrir le feu. En un réflexe et rapide calcul de sa probabilité de toucher un collègue, le flic décide de s’interposer dans la trajectoire de tir entre elle et le Clerc en criant quelque chose d’inaudible dans tout cette cohue.

Le coup de feu retentit, léger silence, le temps se fige. SAHIN, sortant de la salle de sport et pas équipé de son gilet pare-balle, prend une balle en pleine poitrine, tour laisse à penser que cette dernière lui sera fatale.

S’en suit une réaction en chaîne. Samantha est identifiée, et choisit de fuir, pourchassée par une partie de l’équipe, et du commissariat, pendant que les premiers secours interviennent pour sauver le koss SAHIN. MOLDOVAN arrive, rassure son poulain, et lui demande ce qui s’est passé. Dans une profonde douleur ressemblant à son dernier souffle, Aylan balbutie : « Samantha *tousse tousse*, c’est … c’est *tousse* une flic, pas une fonctionnaire. ». Le chef comprends de suite, c’est elle qui a fait feu sur son collègue, déguisée en policière, il lance une alerte radio, mobilisant tout et tout le monde afin de retrouver la dite Salamandre. Une voiture avait réussi à la suivre jusqu’au croisement de la 7ème rue, ou elle s’arrête pour monter dans un immeuble, quelle chance, c’est exactement ou NORWAY se dirigeait, plein gyrophare hurlant. Il pénètre à l’intérieur du bâtiment à pleine vitesse, avant de ralentir la cadence car elle pourrait être n’importe où, prête à ouvrir le feu. La Brigade d’intervention arrive, le bâtiment est pris, étage par étage, pièce par pièce, ne laissant aucune chance à la salamandre, qui avait déjà prévu son évasion sur le toit, dans une voiture volante. Échec total pour le commissariat et tout ses hommes n’ayant pas réussi à interpeller une personne ayant ouvert le feu au sein même d’un quartier sécurisé de ce dernier. Retour au bercail, SAHIN est soigné mais complètement shooté aux antidouleurs. Le téléphone retentit dans le bureau calme, où personne n’ose parler suite à tout ce qui vient de se passer. On retrouve la bibliothécaire qui avait été mises avec soin sous protection de témoin par RICHTER. La mallette contenant près de 4 millions d’Euromarks ainsi que la personne travaillant dans aux scellés ont disparus, enfin, ils ont tout deux été vaporisés. Une grenade a explosé afin d’éliminer les preuves, le pauvre père de famille n’étant qu’un dégât collatéral. Le téléphone de nouveau retentit, le clerc veut voir MOLDOVAN de suite.

Wulf RICHTER accompagne Aylan a la salle d’interrogatoire, où ils sont rejoint par Moldovan. Le clerc veut passer aux aveux, contre une complète immunité dans cette affaire. L’immunité négociée et les papiers faits par la juge de rue, les policiers obtiennent énormément d’information. KRUGER, l’un des preneurs d’otages est le chimiste, il a créé la molécule servant de base à cette nouvelle drogue. Son père Alberto CASTOR faisait sortir le produit de base de son entreprise, SOLITECH. MERMAN, le fils de diplomate, finance le tout. Même le juge MEYER est mouillé dans cette sombre histoire de drogue. Le clerc du juge lui, ne faisait que « l’intermédiaire ». Par contre, il sait que le bar des 3 aiglons est une des plaque tournante du traffic.

Le SAD est toujours présent, le juge corrompu va vouloir savoir pourquoi son clerc est en garde à vue et le commissariat est une zone de guerre. Voilà qui promet une longue nuit…